Jeanne Espalioux
Auteure du roman Insonscience
Psychologue libérale de formation, Jeanne Espalioux a toujours été passionnée de psychologie. Au travers de ses expériences professionnelles et personnelles, elle a archivé une multitude d'informations sur les complexités humaines, qu'elle a choisi de retranscrire dans son premier roman INCONSCIENCE. Les thèmes qui lui tiennent particulièrement à cœur sont les situations de crise, les regrets, la résilience, les liens qui unissent les êtres chers dans l'adversité. Son écriture est une exploration des thèmes universels qui nous touchent tous.
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Commentaires
Inconscience est un roman qui m’a touchée dès les premières lignes. Jeanne Espalioux parvient à transformer un événement tragique, la disparition d’un enfant, en une exploration sensible et nuancée de la maternité, des blessures d’enfance et de la reconstruction.
L’alternance entre présent, passé et séances de thérapie donne au récit une richesse rare. Les émotions d’Angèle sont décrites avec une justesse remarquable : sa culpabilité, ses doutes, ses colères, mais aussi son besoin d’avancer et de comprendre ce qui l’a façonnée.
La relation entre Angèle et sa mère Clara est l’un des grands points forts du roman : complexe, douloureuse, mais profondément authentique. Le lecteur suit une véritable évolution intérieure, qui fait autant partie du suspense que la recherche de Nélia.
L’écriture, à la fois simple et chargée d’émotions, rend l’ensemble poignant et impossible à lâcher.
Un roman avec un sujet difficile, mais puissant, intime et profondément humain
Un roman coup de poing pour un sujet très peux aborder. L’auteur l’aborde avec justesse et précision. Une véritable surprise et découverte ♥️
*Inconscience* est un roman profondément humain, qui explore avec une finesse remarquable les zones d’ombre de la psyché : la dépression, la culpabilité, les traumatismes de l’enfance et les fractures invisibles qui se répercutent jusqu’à l’âge adulte. Jeanne Espalioux aborde ces thèmes avec une justesse rare, portée par son regard de psychothérapeute, ce qui donne au récit une dimension émotionnelle d’une grande intensité.
La disparition de Nélia agit comme un point de rupture, révélant les non-dits, les blessures enfouies et la fragilité de chacun face à l’impensable. L’autrice décortique avec précision les liens familiaux, notamment la relation mère-fille, et montre combien un simple événement peut faire vaciller tout un équilibre.
C’est une histoire poignante, sincère et profondément vraie. La plume de Jeanne Espalioux est immersive, délicate et d’une sensibilité qui touche au cœur. Une lecture marquante, qui questionne, qui secoue, et qui reste longtemps en mémoire.
Dans Inconscience, Jeanne Espalioux explore la disparition de Néïla, une fillette de cinq ans, à travers plusieurs voix : Angèle la mère, Cédrick le père, Clara la grand-mère, et une psychologue.
Le roman navigue entre choc, déni, douleur et secrets familiaux, tout en mettant en lumière la relation complexe entre Angèle et sa propre mère. L’enquête reste volontairement en arrière-plan pour laisser la place à un récit profondément humain et émotionnel.
Ce roman m’a surprise par sa construction et sa sensibilité. J’ai beaucoup apprécié la multiplicité des points de vue, qui donne une véritable richesse psychologique au récit. On sent que l’autrice maîtrise son sujet : les émotions, les réactions familiales, les mécanismes de protection ou d’effondrement sont décrits avec une grande justesse.
J’aurais aimé davantage de dialogues, notamment entre le couple, les enquêteurs et la psychologue, afin d’accentuer le réalisme de certaines scènes. À certains moments, j’ai aussi eu l’impression que la disparition de Néïla passait au second plan, au profit de la relation mère/fille, ce qui m’a un peu déstabilisée par rapport à ce que le résumé laissait imaginer.
Cependant, plus l’histoire avance, plus elle gagne en intensité. Le dernier tiers est particulièrement réussi : l’action reprend, la tension monte, les émotions se densifient et l’intrigue prend une direction que je n’avais pas anticipée. La fin, touchante et surprenante, donne une vraie profondeur au roman.
Inconscience est avant tout un récit psychologique centré sur les liens familiaux, la maternité, la reconstruction et l’après-coup d’un événement traumatique. Une lecture qui m’a déroutée au début, mais qui m’a finalement beaucoup émue.
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